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Concours animaux de boucherie Une participation record pour l'édition 2011 des concours de Rethel

Cette cinquième édition du rassemblement ardennais a été marquée par une participation historique avec 530 animaux en compétition, 90 éleveurs représentés (soit 20 de mieux que l'an passé) et plusieurs milliers de visiteurs. Si les prix sont en léger déclin par rapport à 2010 de 0,20 à 0,50 euros, ils demeurent intéressant pour les éleveurs. Retour sur ce concours avec Acti Ouest.

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Grand prix de championnat femelles toutes races appartenant à
Gregory Verriest (02). Cet animal a également obtenu le prix de
championnat de la race charolaise. (© Terre-net Média)

Pas de doute, la fête de la viande est plus que jamais dans son assiette. Avec un record de participation pour la 5ème édition du rendez-vous phare de la filière bovine, les quelques 530 bovins en compétition on attiré des milliers de visiteurs.  C’est le grand rassemblement incontournable des éleveurs, acheteurs et amateurs de viande bovine du grand quart Est de la France. C’est un concours multi races : Charolais, Limousin, Blond d’Aquitaine, Aubrac, Parthenais, Rouge des prés, Blanc bleu belge et Gascogne. Chacune de ses races à viande a ses spécificités.

78 sections, 394 plaques à décerner

90 éleveurs contre 70 l’an passé sont représentés issus de quinze départements du Nord, de Picardie, du Nord-Est, de la Bourgogne et de l’Est. Cette augmentation s’explique par l’ampleur prise par les concours du niveau national et celui de Rethel a été reconnu, cette année, concours national par la Fédération Nationale des Concours d’Animaux de Boucherie (Fncab)

Et pour prévoir ce succès, Henri Vaillant, président de l’Apa 08, organisateur de cette manifestation, a su s’entourer de nombreux bénévoles, membres de l’association « Ardennais Et Fier De l’Etre » dont il est également président d’honneur. « A ce stade de la compétition, tous les animaux sont de qualité. Les éleveurs les préparent toute l’année pour ce grand rendez-vous, par conséquent, on est sûr que ces bêtes seront tendres au palais. Mais ce n’est pas là que se jouera la différence » explique Henri Vaillant. En effet, ce que le jury de la fête de la viande regarde surtout, c’est la « rentabilité » de la bête, entendez par là, la quantité de viande par morceau : si le jarret est épais, le faux-filet large et les os fins, la bête sera excellente tant en qualité qu’en quantité.

Les bêtes présentées ont entre 30 mois et 9 ans, avec des vaches, des génisses, des bœufs, des « jeunes babys «  (moins de 24 mois) et pour la première fois des veaux de boucherie de six mois. Commençant à 6 heures, du matin, le jury, composé de 5 équipes de 3 personnes, fait le tour des barres et inspectent les animaux. Il n’y a pas moins de 78 sections et 394 plaques à décerner.

Choix épineux

Vu le gabarit et la quantité en lice, il ne s’agit pas d’une mince affaire. Les organisateurs ont même dû retarder le lancement des ventes de la journée, avec en première partie la vente aux enchères des six Grands Prix de Chanpionnat. « On a pris du retard, parce que le jury a eu du mal à se mettre d’accord » explique Brice Viet, animateur, soulignant ainsi la qualité des animaux en compétition. Seule, une dizaine d’acheteurs participe aux enchères, où la mise à prix est de 5 euro kg/ carcasse. Les enchères montent vite et la grande gagnante appartenant à Verriest Gregory (02) a été remporté pour 15 euro par la Sobévir pour le Cora de Charleville Mézières.

En dehors des enchères, les acheteurs sont beaucoup plus nombreux à vouloir faire des affaires, notamment les grands distributeurs comme Bigard, Sva Jean Rozé, Carrefour, Sobévir pour Cora, les Etablissements Soufflet, ce qui n’empêche pas les bouchers indépendants de participer (Monsieur Thomas de Créteil vient chaque année) ainsi que les chevillards. La quasi totalité des bêtes en concours s’est vendue en fin de journée.

- 0,20 à - 0,50 € par rapport à l'an dernier

Du côté des prix, l’animation commerciale est moins soutenue que l’an passé  pour les acheteurs travaillant pour le compte de la grande distribution. Il n’en reste pas moins des acteurs très importants. « les prix sont un peu moins élevé que l’année passée et les Charolaises ont eu moins la côte » souligne Henri Vaillant. « Les acheteurs recherchaient plutôt des Limousines et des Aubracs ». Les transactions se sont déroulées sur des bases tarifaires allant de –0,20 à –0,50 euro par rapport à l’an passé, mais elles demeurent toujours très intéressantes pour les éleveurs.

Pour en savoir plus, cliquez sur :

Palmarés des concours de Rethel

Agenda complet des concours des animaux de boucherie

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